Qu'est-ce que gudrun burwitz ?

Gudrun Burwitz, de son nom de naissance Gudrun Himmler, était une femme allemande connue pour être la fille de Heinrich Himmler, l'un des principaux chefs nazis et chef de la Gestapo pendant la Seconde Guerre mondiale.

Gudrun est née le 8 août 1929 à Munich, en Allemagne. Elle était la seule fille de Heinrich Himmler et de sa femme, Margarete. En tant que membre de la famille Himmler, elle a grandi dans le cercle intime du Troisième Reich et a été exposée à l'idéologie nazie dès son plus jeune âge.

Pendant la guerre, Gudrun était souvent présente lors de cérémonies officielles et de rassemblements nazis. Elle était également proche de son père et a été décrite comme étant très attachée à lui. Après la défaite de l'Allemagne nazie en 1945, Gudrun et sa mère ont été capturées par les forces alliées et interrogées sur les crimes commis par leur mari et père.

Après la guerre, Gudrun a continué à adhérer aux idéaux nazis et à soutenir la mémoire de son père. Elle a fait partie de nombreuses organisations néo-nazies et a été membre de la Wiking-Jugend, une organisation de jeunesse d'extrême droite. Elle était également activement impliquée dans la société Stille Hilfe, une organisation qui soutenait les anciens nazis et leurs familles.

Cependant, Gudrun a réussi à vivre discrètement et à échapper à une grande partie de l'attention médiatique. Elle a pris le nom de famille de son mari, Burwitz, et évité d'apparaître publiquement. Elle vivait dans la ville de Munich et, selon les informations disponibles, travaillait comme traductrice.

Gudrun Burwitz est décédée le 24 mai 2018 à l'âge de 88 ans à Munich. Sa mort est restée discrète et peu de détails ont été publiés sur les circonstances ou la cause de son décès.

L'histoire de Gudrun Burwitz soulève des questions complexes sur la responsabilité des enfants des criminels de guerre nazis et sur leur engagement futur avec l'idéologie de leurs parents. Son soutien continu aux idéaux nazis a été source de controverse tout au long de sa vie et continue de susciter des débats sur la nature de la culpabilité et de la responsabilité dans les crimes du passé.